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MAI À VÉLO : Découvrez le portrait d'Aurélien

MAI À VÉLO : Découvrez le portrait d'Aurélien
Publié le 20 Mai 2024

Aurélien, infirmier aux urgences du CHNDS et vélottafeur.

CHNDS : Pouvez-vous vous présenter ?

AL : Je m’appelle Aurélien Ligner, j’ai 39 ans. Je vis en pleine campagne à environ 8 kilomètres de l’hôpital. Je travaille au Centre hospitalier depuis 14 ans en tant qu’infirmier. J’ai commencé à travailler dans le service de cardiologie, et je suis désormais aux urgences depuis 5 ans.

CHNDS : Depuis quand réalisez-vous à vélo vos déplacements domicile-travail ?

AL : J’ai commencé à me déplacer en vélo quand l’hôpital de Faye l’Abbesse a ouvert en 2018, de temps à temps, puis de plus en plus souvent jusqu’à venir presque la plupart du temps en vélo, hiver comme été.

CHNDS : Quel est votre équipement ?

AL : Quand je travaille de jour, je prends mon vélo qui est tout ce qu’il y a de plus classique, acheté il y a 10 ans. Par contre, quand je travaille de nuit, je prends le vélo électrique de ma conjointe. J’ai toujours un sac à dos avec moi avec tout le nécessaire en cas de mauvais temps (pantalon de pluie, poncho, lumières, gants, casquette). L’été, je prends des affaires pour prendre une douche avant ma prise de poste si besoin.

CHNDS : Quelle distance parcourez-vous entre votre domicile et votre lieu de travail ? Quelle est la durée de déplacement ?

AL : Pour me rendre au travail depuis mon domicile, je parcours environ 8 kilomètres, mon déplacement dure environ 20 à 25 minutes (contrairement à 8/10 minutes en voiture).

CHNDS : Faites-vous vos déplacements exclusivement à vélo ? Pour quels autres déplacements utilisez-vous votre vélo ?

AL : Non, mais je prends mon vélo pour emmener mes enfants à l’école quand le temps le permet par exemple, ce qui fait râler ma fille mais sauter de joie son frère ! Je le prends aussi pour aller au cinéma et faire des petites courses par exemple.

CHNDS : Pour quelle(s) raison(s) avez-vous choisi ce mode de déplacement ? 

AL : J’ai opté pour le déplacement en vélo pour des raisons écologiques et économiques mais pas que, pour la pratique d’activité physique également. Je fais du sport sans à devoir réserver un moment dans ma semaine pour cela. Économiquement, je n’use pas ma voiture, je consomme moins d’essence, je dispose de la prise de mobilité douce (environ 900€/an). De plus, après une journée stressante, puisque nous sommes nombreux à être confrontés à des situations émotionnellement compliquées, nous avons besoin d’un peu de temps « mort » avant de revenir à notre vie personnelle, cela fait du bien.

CHNDS : Quels changements avez-vous remarqué sur l'évolution de la pratique du vélo ces dernières années ?

AL : Nous sommes plus nombreux à utiliser des vélos pour venir à l’hôpital, constat réalisé par rapport au nombre de vélos garés sur le parking prévu à cet effet.

CHNDS : Quel message sur la pratique du vélo aimeriez-vous transmettre aux autres professionnels de santé ?

AL : Tout d’abord, j’y suis allé par étape, j’ai repéré un trajet sécuritaire au plus court. Ensuite, je me suis donné un objectif réalisable une fois par semaine lorsqu’il fait beau. Puis, au fur et à mesure, j’ai augmenté les objectifs, sans me forcer, pour que cela reste un plaisir.

Au fil du temps, c’est devenu une habitude. J’abandonne un peu de mon confort en délaissant ma voiture mais pour tout ce que cela me procure, je ne reviendrai pas en arrière.

Réalisation

Intuitiv