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La recherche clinique est en plein essor

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La recherche clinique est en plein essor

Une Commission de recherche clinique constituée, des études publiées, des financements attribués, l'activité de recherche clinique est aujourd'hui bien installée au sein de l'établissement.

La crise sanitaire : le point de départ d'un nouvel essor

La crise de la Covid-19 a démontré à quel point la recherche clinique dans les établissements de santé pouvait s’adapter pour répondre à une urgence sanitaire. "Avec l’apparition de cette maladie, la recherche clinique a été essentielle pour tester de nouveaux traitements, améliorer les prises en charge et le quotidien des patients ou pour suivre des cohortes observationnelles, indique Karine Morin, directrice des affaires médicales et générales. Les équipes ont répondu à plusieurs études afin de contribuer notamment aux essais de traitements médicamenteux dans le cadre d’études industrielles ou académiques" , constatent Karine Morin, Diane Chuillet-Moreau, responsable de la recherche clinique, et Jeanne Oddoz, attachée de recherche clinique.
Depuis 2018, la recherche clinique s’est structurée au sein du Centre hospitalier. Médecins, infirmiers, cadres de santé, psychologues…, ils sont de plus en plus nombreux à s’impliquer dans des études.
 

Trois types de recherche pour un même objectif

"Il existe trois types d’études, rappelle Diane Chuillet-Moreau. Les études médicaments ou dispositifs médicaux - RIPH* 1 -, les études à risques et contraintes minimes – RIPH 2 – et les études RIPH 3 non interventionnelles. Parallèlement à ces études, il existe un autre type de recherche clinique qui n’implique pas la personne humaine mais consiste en l’étude de données médicales".
Les études RIPH 1 et RIPH 2, sont des études, dites interventionnelles. Elles diffèrent par leurs exigences réglementaires et la place du patient dans l’étude, qui impliquent une intervention pour les personnes qui y participent. En revanche, toutes ces études visent bel et bien les mêmes objectifs :
  • proposer aux patients les traitements les plus innovants ou les meilleures stratégies de prise en charge,
  • participer collectivement à l’enrichissement de preuves scientifiques, utiles à la pratique médicale, avec des finalités thérapeutiques (nouveaux traitements), diagnostiques (validation de nouveaux tests) ou épidémiologiques (facteurs de risques, pronostics…).
"Les patients sont particulièrement bien suivis et ceci peut leur donner l’occasion de bénéficier des derniers outils diagnostiques et/ou d’un accès à de nouveaux traitements", confirme le Dr Simon Sunder, chef de service des maladies infectieuses et tropicales. Avant d’expliquer qu’il existe quatre phases en recherche clinique et que l’hôpital participe à des essais de phase II, III et IV. "Lorsque nous nous lançons dans une étude, les protocoles sont très structurés et cadrés, ce qui est rassurant et sécurisant pour nos patients et nous soignants", poursuit-il.
A l’hôpital de Niort, les professionnels participent essentiellement à des études non interventionnelles, mais avec l'appui de l'équipe de recherche clinique, le développement des études interventionnelles pourrait être plus important. 
*Recherche impliquant la personne humaine
 

Équipe d’appui à la recherche clinique

"Avec Jeanne Oddoz, attachée, et Patricia Gougeon, infirmière de recherche clinique, nous intervenons en soutien aux équipes. Je m’occupe en particulier de la promotion interne c’est-à-dire lorsque des médicaux ou paramédicaux veulent monter leur propre protocole, je réalise pour eux les démarches réglementaires", explique Diane Chuillet-Moreau qui centralise l’ensemble des demandes de recherche. Elle est également membre du Comité d’éthique de protection des personnes (CPP) lequel valide les nouveaux protocoles de recherche clinique à l’échelle nationale.
Jeanne Oddoz travaille plus spécifiquement avec les services d’oncologie et d’oncogénétique quand Patricia Gougeon est rattachée au service des maladies infectieuses. "Nous avons trouvé une organisation cohérente qui nous permet de répondre aux sollicitations des praticiens", avancent-elles.
Toutes les trois ont mené notamment des travaux avec les services des maladies infectieuses, médecine interne, hématologie, oncologie, oncogénétique, dermatologie, rhumathologie, urgences, réanimation, psychiatrie. Tous ont l’occasion de se réunir chaque trimestre dans le cadre de la Commission de recherche clinique, dans lequel ils échangent sur les projets, les études en cours et apportent des conseils. "Ces commissions sont riches d’enseignement et d’échanges. Elles se déroulent dans un esprit de bienveillance et d’accompagnement", complète Karine Morin.
 

Ces commissions sont ouvertes à tous les professionnels de santé de l'hôpital qui veulent faire de la recherche clinique.

 
 
 

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